Pays en crise : repenser le rôle de l’aide au développement
À l’occasion de la 3e Conférence nationale humanitaire qui s’est réunit le 23 février à Paris, Anne Paugam, directrice générale de l’Agence Française de Développement, invite à considérer l’aide au développement comme un investissement.
La stratégie et les modes opératoires des organisations multilatérales ou bilatérales doivent être revus en conséquence.
La réalité est là : les terrains de crise se multiplient et se transforment. Les effets du changement climatique, l’épidémie d’Ebola, les tensions sécuritaires récurrentes au Sahel ou les drames centrafricain et syrien le montrent : la crise ne peut plus être considérée comme une exception.
Près de 2,6 milliards de personnes ont été affectées par une catastrophe naturelle au cours des dix dernières années et plus de 1,5 milliard d’êtres humains vivent dans des pays touchés par un conflit violent.
« Les coûts des crises sont en effet exorbitants : au-delà des drames humains, les coûts économiques associés aux catastrophes naturelles de la décennie 2005‐2015 sont estimés à 1 300 milliards de dollars, tandis que l’accueil de populations déplacées par les crises engendre dans les régions hôtes des pressions accrues sur les services publics, l’environnement ou le tissu social local. »
Face à ce constat, les organisations multilatérales ou bilatérales adaptent leur stratégie et se dotent de moyens importants d’action rapide et de prévention…
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