ONG et secteur marchand : L’état arbitre ?

Dossier paru sur le site internet Alternatives Humanitaires en mars 2018

Le CICR et ses partenariats avec le secteur privé : évolution et considérations éthiques

Par Jessica Fleurinor et Caroline Putman Cramer – C’est à un prolongement du premier volet de notre dossier que nous invitent Jessica Fleurinor et Caroline Putman Cramer. Le Comité international de la Croix-Rouge n’avait pas eu en effet l’opportunité de présenter son approche des partenariats avec le secteur privé. C’est chose faite, à la faveur d’une mise en perspective allant du banquier Dunant à la présence du CICR au sein du Forum économique mondial, en passant par le Groupe d’entreprises partenaires spécialement créé au sein de l’institution. [Lire la suite]

Des réfugiés entre dysfonctionnements d’entreprise et effacement de l’État : un exemple de programme de cash au Cameroun

Par Pierre Boris N’nde – Les programmes de cash transfer se répandent largement dans les contextes humanitaires et, avec eux, les partenariats avec des entreprises chargées de les mettre en œuvre. C’est le cas dans le camp de Gado Badzéré au Cameroun. Pour Pierre Boris N’nde, l’action défaillante de Mobile Telecommunication Networks contrevient au principe du Do no harm tant elle génère une violence que les ONG doivent gérer. Quant à l’État camerounais, en restant campé sur une position sécuritaire, il manque à son rôle d’arbitre. [Lire la suite]

« Ce qui compte, c’est la mission et le fait que tout le monde soit animé par un cahier des charges commun »

Entretien avec Patrice Paoli – Patrice Paoli est le directeur du Centre de crise et de soutien du Quai d’Orsay. Alors que l’État français réaffirme sa volonté d’associer les entreprises et leurs fondations à l’action humanitaire, il était indispensable d’en savoir un peu plus sur cette démarche. Pour Patrice Paoli, elle repose sur le pragmatisme, l’action collective et la mise en synergie des moyens de chacun. Aux ONG de se positionner en fonction de cette feuille de route. [Lire la suite]

Les contrats à impact social ou l’État pyromane

Par Joël Le Corre – Évoquée dans l’article de Mathieu Dufour, « Les ONG ont-elles le monopole des bonnes intentions ? », paru dans le précédent numéro de notre revue, la question des « contrats à impact social » est ici approfondie par Joël Le Corre. Il le fait non seulement sous l’angle des entreprises, premières impliquées dans ce dispositif, mais surtout au regard du rôle que joue ainsi l’État dans la mise en place de cet outil, certes innovant, mais pour le moins « questionnant » pour les ONG. [Lire la suite]


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09/03/2018. En RDC plus de deux millions d’enfants risquent de mourir de malnutrition aiguë sévère s’ils ne reçoivent pas l’aide dont ils ont besoin, a mis en garde l’ONU.

Le roi du Maroc a prononcé un discours important contre le djihadisme. Sera-t-il efficace?

20/08/2016. «Les terroristes qui agissent au nom de l’islam ne sont pas des musulmans. Ils n’ont de lien avec l’islam que les alibis dont ils se prévalent pour justifier leurs crimes et leurs insanités».

PIB et pénuries d’eau : la banque mondiale tire la sonnette d’alarme

03/05/2016. La raréfaction de l’eau pourrait amener certaines régions à accuser un recul du PIB, provoquer des migrations et déclencher des conflits.