L’année humanitaire 2016 avait été marquée en mai par un Sommet humanitaire mondial à Istanbul, et, en septembre à New York, par un Sommet sur les mouvements massifs de migrants et de réfugiés.
La communauté internationale fait en effet face aux plus grands besoins humanitaires de notre époque, la plupart dus à des causes humaines… Et les agences du système des Nations Unies ne reçoivent que la moitié des fonds qu’elles demandent. Devant l’augmentation de ces besoins, la complexité et la difficulté des situations, le nombre d’acteurs augmente : Gouvernements, ONU, organisations régionales et sous-régionales, société civile, économie privée, communautés locales, diasporas, organisations religieuses. Pour faire face, tous ces acteurs doivent privilégier la collaboration et la complémentarité, le partenariat et non la compétition, accepter et rechercher la diversité et non l’uniformité des réponses à ces crises humanitaires. Et mettre la priorité sur la prévention, sur le renforcement de la résilience par des liens entre aide d’humanitaire d’urgence et de assistance au développement. Et aussi et surtout, ne pas oublier les causes de ces crises humanitaires et de ces mouvements massifs de réfugiés et de migrants, dans la plupart des cas des conflits, des guerres civiles ou des conflits internationaux… Lire la suite »
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