NEWSLETTER Semaine du Mercredi 15 Février 2017

 

 


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Semaine du Mercredi 15 Février 2017

FOCUS SUR

Les chefs religieux et les organisations religieuses ont pour responsabilité de contribuer à des sociétés pacifiques et la communauté internationale doit les soutenir dans leurs activités quotidiennes, a déclaré un haut responsable des Nations Unies… Lire la suite »

Derniers articles mis en ligne

Réfugiés : le plan stratégique du HCR (2017-2021)

02/02/2017. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Réfugiés, Filippo GRANDI, a présenté le 26 janvier 2017 les directions stratégiques du HCR 2017-2021 (« UNHCR’s Strategic Directions 2017-2021 »).

Il rappelle qu’à la fin de 2015, plus de 65 millions de personnes étaient déplacées à cause de conflits et de persécutions, 37 millions de plus par rapport à 2005. En 2015, 40 millions étaient des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, 21 millions des réfugiés, 3 millions des requérants d’asile.

Les principales causes de ces mouvements de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays sont les conflits armés, la violence, l’insécurité et les violations des Droits de l’Homme. Il exprime l’espoir que les pourparlers en cours ou à venir sur la Syrie, la Colombie, le Myanmar vont permis de réduire le nombre des réfugiés.

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«Il faut 3 à 4 ans de travail pour se faire tolérer par Boko Haram»

04/02/2017. Le CICR est l’une des rares institutions à parler avec l’Etat islamique, les talibans ou les djihadistes nigérians. Son directeur Yves Daccord, reconduit jusqu’en 2020, explique comment aider les populations dans un monde toujours plus incertain

Les guerres ne sont pas plus nombreuses qu’avant, ni plus meurtrières, mais elles sont plus compliquées. Un vrai casse-tête pour le Comité international de la Croix Rouge (CICR) qui a dû prendre en compte des nouveaux belligérants, tel que l’État islamique.

Comme l’explique son directeur général, Yves Daccord, les guerres interétatiques classiques ont presque disparu pour laisser la place à des conflits civils, où des puissances régionales se battent par groupes armés interposés, les «proxys». En ce début d’année, le monde semble très instable et les perspectives bouchées, concède l’ancien délégué, sémillant jeune homme de 52 ans, aux allures de clergyman et à l’esprit pétillant, qui dirige une vieille institution de plus de 16 000 collaborateurs.

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Cinq rares succès humanitaires de l’année 2016 ( et quelques mises en garde)

29/12/2016. S’il est difficile de tirer un bilan positif au terme d’une année aussi tragique que 2016, quelques réussites sont à relever.

Voici quelques-uns des succès enregistrés récemment sur le plan humanitaire, assortis de nos mises en garde :

L’entrée en vigueur de l’accord de Paris

Etant donné que l’année 2016 a battu un nombre de records peu enviables dans le domaine du réchauffement climatique, il semblait judicieux que l’accord de Paris pour la lutte contre le changement climatique, adopté par 195 pays dans la capitale française en décembre 2015, entre en vigueur et soit mis en œuvre sans délai. La première étape, la plus facile, a été franchie de façon étonnamment rapide – un nombre suffisant de parlements l’avaient ratifié avant même que les délégués se réunissent à Marrakech au mois de novembre pour la réunion de suivi de la conférence de Paris, la COP22. Mais en ce qui concerne la mise en œuvre, le diable est dans les détails, et beaucoup dépendra de la mesure dans laquelle les pays respecteront les contributions définies au niveau national et qui sous-tendent l’accord de Paris. Des plans ont été mis en place pour que les pays approuvent un nouvel ensemble de règles qui envisagent de leur laisser la responsabilité de leur progrès à partir de 2020.

Mise en garde : petit problème, un climato-sceptique, Donald J. Trump, a été élu président du pays qui a été le moteur de l’accord de Paris. Et, même si le président Trump ne peut (et/ou choisit de ne pas) torpiller l’une des dernières pièces de l’héritage de son prédécesseur, l’accord pourrait encore être insuffisant et arriver trop tard. Des études montrent que, si les objectifs nationaux sont atteints, la planète se réchauffera quand même de 2,7 degrés d’ici à la fin du siècle – une élévation de température qui aurait des conséquences désastreuses.

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Trois innovations notables de l’humanitaire en 2016

28/12/2016. Marquée par le premier Sommet humanitaire mondial, qui a eu lieu en mai à Istanbul, 2016 était supposée être l’année du remodelage de l’aide (#ReShapeAid). Si la réunion n’a pas été à la hauteur du battage publicitaire qui l’a précédée, le document qui en a résulté – la Grande Négociation (« Great Bargain ») – montre la voie à suivre, du moins en ce qui concerne une foule d’enjeux humanitaires importants allant de la transparence au financement pluriannuel, en passant par la réduction des fonds préaffectés, la localisation accrue de l’aide et l’amélioration de la collaboration entre les acteurs de l’humanitaire et du développement.

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Filippo Grandi, diplomate de la solidarité humaine

07/02/2017. C’est l’histoire d’une envie d’ailleurs devenue l’engagement de toute une vie, trente années ou presque, investies dans tous les registres de l’action humanitaire, entre missions de terrain et fonctions au siège de son organisation à Genève. À la tête du Haut-Commissariat aux réfugiés depuis un an, Filippo Grandi, 59 ans, poursuit son travail de Sisyphe, point culminant d’une carrière consacrée au service des réfugiés.

Tout a commencé en 1984, après des études d’histoire à l’université de Milan et un service civil à Amnesty International. Filippo Grandi part en Thaïlande comme volontaire avec le Catholic Relief Services (CRS). Pendant un an, il gère un camp de réfugiés cambodgiens du prince Sihanouk dans un village du nord-est du pays, avant de revenir six mois à Bangkok pour coordonner les programmes de réfugiés de cette organisation non gouvernementale américaine. « C’était un souhait de dépaysement et de voyage, avec l’envie de faire quelque chose d’utile », dit-il. « Je venais d’une famille de tradition catholique, philanthropique ».

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Comment la CIA voit le monde en 2035

06/02/2017. Tous les quatre ans, le Conseil national du renseignement, agence rattachée à la CIA, essaie de réfléchir à ce à quoi pourra ressembler le monde de demain. Morceaux choisis de cette étude rendue publique et publiée en version française.
Notre monde gavé d’informations garde paradoxalement sa part de mystères et de surprises. L’essor fulgurant de la Chine et la désindustrialisation rapide de l’Occident, le grand réveil de l’islam et les vagues de migration vers l’Europe, le changement rapide du climat ou la diffusion accélérée de l’Internet font déjà ressembler les années 2010 à un de ces tournants historiques majeurs, période de transformation accélérée après laquelle plus rien n’est comme avant. Les historiens du futur trouveront après coup des explications rationnelles et logiques à cette accélération soudaine. Mais pour les responsables politiques comme pour le public éclairé, prévoir et anticiper les décennies à venir reste extrêmement difficile. L’exercice va à l’encontre de la tendance naturelle du cerveau humain à prendre son expérience individuelle et son observation pour la principale référence. Ce n’est pas parce que nous vivons en Occident dans un monde riche et stable qu’il le restera dans le futur proche. La période de paix et de prospérité qu’a connue l’Europe au cours des soixante dernières années ressemble déjà à une parenthèse historique.

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Générer le respect du droit

19/01/2017. Dans ce numéro, la Revue souhaite dresser le bilan des études relatives à l’influence du comportement ainsi que des stratégies élaborées pour renforcer le respect du droit et, plus généralement rappeler l’importance de prendre des mesures préventives afin d’éviter des morts, la destruction des moyens de subsistance et la disparition de toute perspective d’avenir pour des générations entières.

Comment pouvons-nous garantir que le respect de la vie et de la dignité humaine reste une préoccupation commune, partagée par les parties en conflit ? Comment générer le respect du droit dans les conflits armés ? Telles sont les principales questions que nous avons soumises aux auteurs qui ont contribué à ce numéro.

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Redessiner l’action humanitaire : Au-delà de la crise

19/01/2017. La réponse humanitaire actuelle ne correspond plus à la réalité des conflits prolongés et des déplacements à grande échelle. Quelles sont les plates-formes et les engagements de leadership nécessaires pour adopter des solutions humanitaires meilleures et durables?

Cet exposé présente des idées intéressantes du président du CICR, Peter Maurer, du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, et du PDG de Mastercard Ajay Banga.

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A Astana, l’opposition syrienne en appelle à la Russie pour faire respecter le cessez-le-feu

24/01/2017. Réunis au Kazakhstan, la Russie, la Turquie et l’Iran, qui interviennent en Syrie, se sont engagés à user de « leur influence » pour consolider la trêve, mais le texte n’a pas été ratifié par les belligérants.

A l’issue de la réunion d’Astana, la Russie, la Turquie et l’Iran ont convenu dans une déclaration commune, mardi 24 janvier, de consolider le cessez-le-feu en Syrie. Et d’user de « leur influence » sur les parties en conflit et de « prévenir toute provocation » qui relancerait les violences, selon un mécanisme de contrôle qui reste à préciser.
Le texte n’a pas été ratifié par les belligérants concernés – le régime de Damas d’un côté, les groupes armés de l’opposition de l’autre –, qui se sont, pour la première fois, côtoyés pendant vingt-quatre heures dans la capitale kazakhe. Mais l’Iran, qui s’était tenu à l’écart du cessez-le-feu annoncé le 29 décembre 2016 par la Russie et la Turquie, a cette fois formellement rejoint les rangs.

Les trois parrains de la réunion d’Astana promettent également d’assurer l’accès à l’aide humanitaire aux populations civiles. Ils affichent leur « détermination à combattre ensemble » contre l’organisation Etat islamique (EI) et le Front Fatah Al-Cham (ex-Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaida), et s’entendent pour séparer ces derniers « des groupes armés de l’opposition ».

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Les partenariats nous montrent le chemin

20/01/2017. Dans le climat actuel d’incertitude et de remise en question du système multilatéral, les dirigeants du monde entier ont adopté l’an dernier, avec un remarquable consensus, une série de cadres stratégiques définissant une feuille de route pour l’avenir. Ceux-ci comprennent notamment le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030), le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement, le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses 17 Objectifs de développement durable, ainsi que l’Accord de Paris sur le climat. Principe directeur de ces divers cadres, Le Programme pour 2030 propose un plan d’action universel visant à préserver la planète pour les générations à venir.

Il n’existe aucun précédent pour un tel programme, dont les objectifs sont universels, indivisibles et inclusifs autant que globaux. Aujourd’hui, le constat est unanime : nous ne pouvons plus nous permettre de nous attaquer de façon isolée la pauvreté, le changement climatique, la dégradation de l’environnement et les autres objectifs de la liste. Il nous faut donc « Renforcer le partenariat mondial pour le développement durable », comme le déclare l’Objectif 17.

Les partenariats constituent le fondement essentiel qui nous permettra d’avancer. Les Nations Unies jouent de plus en plus souvent un rôle de facilitateur, la mise en œuvre étant confiée à des structures disposant d’un avantage compétitif en la matière : autorités nationales ou municipales, société civile ou secteur privé. Cette évolution implique une intensification de la coordination et de l’échange d’informations.

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