NEWSLETTER Semaine du mercredi 08 Mars 2017

 

 

 

 

 

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Semaine du mercredi 08 Mars 2017

 

 

 

 

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53e Conférence de Munich sur la sécurité : les articles et les vidéos

18/02/2017.  Au cours des cinq dernières décennies, la Conférence de sécurité de Munich (MSC) est devenue le principal forum mondial pour la discussion de la politique de sécurité. Chaque année, en février, il réunit plus de 450 décideurs du monde entier, dont des chefs d’État, des ministres, des personnalités de premier plan d’organisations internationales et non gouvernementales, ainsi que des représentants de haut niveau de l’industrie, des médias, des universités, Elle engage un débat approfondi sur les défis actuels et futurs en matière de sécurité.La principale particularité de cette conférence réside dans le fait qu’elle représente la plus importante réunion en matière de politique et de problème de sécurité dans le monde.

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Derniers articles mis en ligne

 

 

 

 

Le chef de l’ONU estime qu’il ne faut pas tenir pour acquises la paix et la prospérité en Europe

21/02/2017. A l’occasion d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée aux conflits en Europe, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a estimé mardi qu’il ne fallait pas tenir pour acquises la paix et la prospérité dans cette région du monde qui a été à l’avant-garde de la prévention des conflits au cours des 70 dernières années.
« Les dirigeants européens ont établi un dispositif collectif de paix et de sécurité sophistiqué et se sont employés à promouvoir l’ensemble des droits de l’homme, aussi bien civils et politiques que sociaux, économiques et culturels. Beaucoup de sociétés européennes sont multiculturelles, multiconfessionnelles et multiethniques », a noté M. Guterres devant les membres du Conseil.
« Cela étant, nous ne devrions pas tenir la paix et la prospérité en Europe pour acquises. La transition vers un monde multipolaire multiplie les incertitudes et les risques. Nous avons besoin d’institutions multilatérales et d’organisations régionales solides pour maintenir la paix et la stabilité alors que nous affrontons cette nouvelle réalité dangereuse », a-t-il ajouté. « À l’heure où de graves conflits perdurent en Europe, de nouveaux problèmes et menaces se font jour. Le populisme, le nationalisme, la xénophobie et l’extrémisme violent sont à la fois des causes et des répercussions des conflits ».

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Les pays les moins avancés accueillent la majorité des personnes déracinées

27/02/2017. Selon un nouveau rapport statistique du HCR, les pays à revenu faible ou intermédiaire assument la plupart de la charge des déplacements forcés. Les conflits, la persécution et la violence ont récemment déraciné au moins 3,2 millions de personnes au cours du premier semestre 2016, et les pays à revenu faible ou intermédiaire ont tenu le plus grand rôle dans l’accueil des personnes déracinées à travers le monde, selon le tout dernier rapport statistique du HCR. Au cours du premier semestre 2016, 1,7 million de personnes ont été nouvellement déplacées dans leur propre pays, tandis que 1,5 million d’autres ont traversé une frontière internationale, peut-on lire dans le Rapport statistique du HCR pour le premier semestre 2016.
Alors que le nombre de nouveaux déplacés a été inférieur d’un tiers à celui de la même période en 2015, quelque cinq millions de personnes ont été nouvellement déplacées et le total a continué d’augmenter au niveau mondial. Les perspectives de retour des personnes déracinées demeurent rares, car les conflits se sont intensifiés.

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La Russie bute sur la complexité moyen-orientale à Genève

28/02/2017 (Journal Le Temps – Auteur : Stéphane Bussard)
L’émissaire des Nations unies Staffan de Mistura a tenté de réunir autour de la même table le régime de Damas et une opposition qui continue à se déchirer. La Russie, qui joue gros dans le processus, multiplie les rencontres bilatérales pour tenter de sortir les négociations de l’enlisement. Le jeudi 23 mars, l’envoyé spécial des Nations unies Staffan de Mistura mettait déjà en garde, peu avant le quatrième round de pourparlers sur la Syrie: il n’y aurait pas de miracle à Genève. Après un peu moins d’une semaine, force est de lui donner raison. Les négociations sont enlisées. On ne s’entend même pas sur le format des discussions. Si symboliquement l’émissaire de l’ONU est parvenu à réunir dans la même salle pour la première fois depuis 2014 le représentant du pouvoir syrien Bachar el-Jafaari et les différentes factions de l’opposition, la dure réalité a vite refroidi les plus optimistes. Alors que Staffan de Mistura serrait la main des représentants de l’opposition, les délégués du régime syrien quittaient déjà la salle. Depuis, Moscou s’active en coulisse pour remettre le processus sur les rails. Depuis les rencontres d’Astana où la Russie a manoeuvré avec l’Iran et la Turquie pour garantir un cessez-le-feu en Syrie et créer, comme l’a fièrement déclaré Vladimir Poutine, les conditions minimales ayant permis de reprendre le chemin de Genève, les négociateurs russes tentent l’impossible: unifier l’opposition. Ce mercredi, les vice-ministres des Affaires étrangères Guennady Gatilov et Mikhaïl Bogdanov vont rencontrer séparément le groupe dit du Caire, celui de Moscou et enfin le Haut Comité des négociations (HCN) que certains membres critiques de l’opposition appellent le groupe de Riyad.

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RDC : la MONUSCO s’inquiète des attaques contre des églises

24/02/2017. La Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) et le clergé catholique congolais se sont déclarés vivement inquiets des attaques récentes lancées contre des paroisses et autres installations catholiques dans plusieurs parties du pays. Dans une déclaration conjointe publiée jeudi, la MONUSCO, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et la Nonciature apostolique ont noté que ces attaques ont été particulièrement violentes dans les provinces de Kinshasa, Haut-Katanga, Kasaï-Central et Kasaï-Oriental. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Chef de la MONUSCO, Maman S. Sidikou, Monseigneur Marcel Utembi, Archevêque de Kisangani et Président de la CENCO, et Monseigneur Luis Mariano Montemayor, Nonce Apostolique en RDC, ont condamné fermement ces actes qui sont d’ailleurs punissables en droit pénal congolais.

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Non, le Pape n’est pas responsable de la crise migratoire

14/02/2017. Le père Christian Venard réagit au débat qui agite la cathosphère depuis le début de l’année 2017

On ne peut que remercier Laurent Dandrieu et son dernier livre, Église et immigration : le grand malaise (Presses de La Renaissance), de nous déranger. Bien construit, avec une argumentation fouillée et fournie, il oblige à réagir, réfléchir, argumenter, et, c’est sans doute le plus marquant, à revenir aux fondamentaux de notre positionnement en tant que catholiques. Ce livre est à lire, bien sûr. Il est à étudier même. Il nécessite néanmoins pour cela de bonnes clefs de lectures. Je n’en partage ni la méthodologie, ni les conclusions ; que cependant son auteur, avant que je ne le critique, soit remercié publiquement de ce pavé jeté dans la mare.

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Nouvelles alliances contre le chaos afghan

09/02/2017. L’attaque subie par le CICR témoigne d’une recrudescence inquiétante de l’insécurité. La Russie mise désormais sur les talibans pour stabiliser le pays.

Le convoi était clairement marqué aux couleurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Et sa mission était strictement humanitaire: l’acheminement de secours dans une région frappée par de fortes chutes de neige. Mais cela n’a pas empêché son attaque, ni même l’exécution, sur place, de six employés de l’organisation. La tragédie survenue cette semaine dans le nord de l’Afghanistan témoigne de l’insécurité persistante dont souffre ce pays misérable quinze ans après son invasion par les Etats-Unis. Une insécurité si inquiétante que certains pays de la région ont commencé à nouer des alliances longtemps inimaginables.

La détérioration de la situation n’échappe à personne. Le CICR a reconnu dans une note publiée le 28 octobre dernier que «les conditions de sécurité […] sont restées précaires et se sont même détériorées dans plusieurs régions». Une réalité que la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (UNAMA) a exprimée en chiffres dans un rapport daté du 8 février. Les victimes civiles du conflit ont atteint en 2016 le nombre record de 11 418 (3498 tués, en légère baisse par rapport à 2015, et 7920 blessés, en hausse sensible).

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« Négociation humanitaire » : la maîtrise ou l’échec

17/02/2017. La maîtrise de la « négociation humanitaire » est devenue une compétence déterminante et incontournable pour les humanitaires. Le besoin d’intervenir dans des contextes de conflit expose les équipes de terrain à l’interaction directe, souvent tendue, entre ceux-ci et les entités ou individus capables d’exercer des menaces, la violence ou simplement l’autorité légale qu’ils détiennent.

Ce besoin de négociation n’est pas ancré exclusivement sur les menaces : obtenir l’accord des autorités pertinentes pour mettre en œuvre un projet médical (une campagne de vaccination, par exemple) ; l’acceptation d’engager une recherche médicale ; l’importation de médicaments de qualité pour les projets en cours ; la récupération de matériels coûteux comme des véhicules ou des équipements de télécommunication dérobés ; l’obtention d’une permission pour l’utilisation de fréquences de radio ou le permis de travail pour le personnel international font partie du large répertoire potentiel de négociation.

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Le diplomate Lacroix, nouveau chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU

14/02/2017. Jean-Pierre Lacroix était jusqu’à présent directeur pour les Nations unies et les organisations internationales au ministère des affaires étrangères. Il succédera à Hervé Ladsous.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a annoncé, mardi 14 février, la nomination du diplomate français Jean-Pierre Lacroix comme nouveau chef des opérations de maintien de la paix, pour une durée d’un an dans un premier temps.

Le responsable des affaires politiques de l’ONU, l’Américain Jeffrey Feltman, va lui conserver son poste, également pour un an, le temps que l’organisation fasse le point sur son fonctionnement et sa structure interne. Ces deux postes de secrétaire général adjoint sont parmi les plus prestigieux aux Nations unies.

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Prévoir l’avenir : le système humanitaire est il adapté pour atteindre ses objectifs ?

01/02/2017

Ce rapport rend compte des échecs du système humanitaire et du malaise assez répandu qui en résulte au sein de la communauté humanitaire.

Il analyse longuement les crises passées, la situation actuelle, et ce que cela signifie sur la capacité du système à s’adapter à des défis futurs incertains et encore plus importants. Le rapport conclut que la crise que connait le secteur humanitaire est bien plus profonde que ce que semblent reconnaître les acteurs qui définissent le fonctionnement du système, à savoir les bailleurs occidentaux, les principales agences onusiennes et les plus importantes ONG.

Certes, une aide est apportée aux populations affectées par des conflits ou des crises mais des disparités importantes et des inefficacités demeurent : l’aide attribuée est souvent plus le résultat de calculs politiques que de réelles évaluations des besoins. De plus, malgré les revendications d’universalisme, le système humanitaire reste toujours très occidentalisé.

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Philippe Bénéton : «Le monde occidental ne sait plus qui il est»

10/02/2017. A l’occasion de la sortie de son essai Le dérèglement moral de l’Occident, Philippe Bénéton a accordé un entretien fleuve au FigaroVox. Le philosophe en appelle à trouver un équilibre libéral-conservateur entre liberté et enracinement.

Philosophe, agrégé et docteur en Science politique, Philippe Bénéton est professeur émérite à l’Université de Rennes-1 et à l’Institut Catholique d’Etudes Supérieures. Auteur de plusieurs classiques sur les régimes politiques, les classes sociales et le conservatisme, il vient de publier Le dérèglement moral de l’Occident (éd. Le Cerf, 2017).

FIGAROVOX. – Comment expliquez-vous la crise des démocraties libérales que nous traversons? Est-elle liée à ce que vous appelez «le dérèglement moral de l’Occident»?

Philippe BENETON. – Oui, il me semble. La raison première est celle-ci: la pensée dominante ne reconnaît au fond que deux catégories légitimes d’êtres humains, l’humanité et l’individu. La société politique ne saurait donc s’appuyer sur ce qui est commun à tous ses membres: des mœurs, une histoire, des références. Au contraire la diversité est une richesse comme ne cessent ou ne cessaient de le dire le président Obama, le Premier ministre Trudeau et tant d’autres. Mais plus la diversité s’entend, plus se réduit ce que les hommes ont en commun. Comment alors faire en sorte que des hommes, qui à la limite ne partagent rien sinon une égale liberté, s’accordent pour vivre en paix et coopérer les uns avec les autres? La réponse élaborée par les Modernes et radicalisée à l’époque contemporaine est celle-ci: puisqu’il faut renoncer à tout accord sur les règles de vie, il faut tabler sur des règles du jeu. La démocratie libérale prend alors un nouveau sens, elle devient une simple mécanique, elle se définit uniquement par des procédures.

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