« L’inaction a parfois un coût bien pire que l’action »
Depuis le printemps arabe la situation du monde musulman connait une évolution sanglante. Le désert syrien est devenu un « espace » où s’affrontent islam modéré et islam fondamentaliste.
L’instabilité dans la région a conduit à la mort de près de 250 000 personnes et au déplacement de près de 4 millions de réfugiés. Comment expliquer l’internationalisation d’un conflit initialement local ? L’Union européenne, directement concernée par la menace terroriste qui émane de la région, a-t-elle un rôle à jouer dans le processus politique ? Le cas échéant, de quelle manière ?
Entretien et éléments de réponse avec Jean-Pierre Filiu, Professeur à Sciences Po (Paris), également enseignant dans les universités de Columbia (New York) et de Georgetown (Washington). Il a récemment publié « La Révolution arabe, dix leçons sur le soulèvement démocratique » aux éditions Fayard.
Lire l’article complet sur le site de la Fondation Robert Schuman
Sur le même sujet
Le président du CICR appelle les dirigeants mondiaux à s’attaquer aux causes profondes des déplacements de réfugiés
19/06/2016. « La violence est trop souvent à l’origine des déplacements massifs de population » – Peter Maurer
Flux migratoires et termes de l’échange
20/09/2018. Ni les murs, ni les plateformes de débarquement ne parviendront à réguler la migration en Europe. Seule une reconsidération des termes de l’échange pourrait y participer, affirme Marcel A. Boisard.
La Mondialisation des migrations internationales
27/06/2017. Quand les migrations se globalisent et régionalisent en même temps, les institutionnels supposés accompagner les flux migratoires sont en décalage avec ceux-ci.