Pour la défense du « Philanthrocapitalisme »

Lorsque Mark Zuckerberg, le fondateur et président de Facebook, a annoncé qu’il ferait don de 99% de ses actions de Facebook à une nouvelle organisation à but non lucratif, il a eu son lot de première pages dans les journaux.

Mais le mouvement a également été perçu comme une manœuvre de défiscalisation, une manipulation pour une image positive, un moyen de stimuler les bénéfices de Facebook sous le couvert de « faire le bien », et hérita d’une réputation de « sauveur occidental ». L’économiste Thomas Piketty, l’auteur de « Capital », a déclaré tout simplement que le don « ressemble à une grosse blague. »

Pourtant l’investissement philanthropique envers des projets à échelle mondiale continue d’augmenter. Anne Petersen, le président de l’Alliance mondiale de la philanthropie, a déclaré :

« La philanthropie américaine est utilisée pour donner localement. Mais il ya eu une tendance spectaculaire vers dons internationaux, et qui va probablement continuer. Il est évident de déplorer le fait qu’un petit nombre de milliardaires ont tant de pouvoir sur le choix des problèmes à traiter, ou pas. Mais ils ont ce pouvoir, précisément parce qu’ils investissent énormément d’argent de leur propre fortune pour résoudre des problèmes mondiaux. Ce que nous, en tant que pays, ne pouvons pas faire. »

Lire l’article complet (en anglais) sur le site The New Yorker

Pour une définition du « Philantrocapitalisme »


Sur le même sujet

RDC : deux millions d’enfants congolais risquent de mourir de faim

09/03/2018. En RDC plus de deux millions d’enfants risquent de mourir de malnutrition aiguë sévère s’ils ne reçoivent pas l’aide dont ils ont besoin, a mis en garde l’ONU.

Migrants : « Les ONG ont sauvé l’honneur de l’Europe en Méditerranée »

13/04/2019. Pascal Brice a été directeur, de 2012 à 2018, de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), l’organisme qui gère en France les demandes d’asile.

Monsieur le Président de la République, protégeons l’aide humanitaire qui est en danger !

04/12/2020. Ce que l’on désigne comme « espace humanitaire » implique que les secours puissent accéder aux populations en danger dans le cadre du Droit International Humanitaire (DIH) et dans le respect des principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance.