L’extermination des chrétiens d’Orient continue

Suite à un rapport détaillé remis au Secrétaire d’État John Kerry, la barbarie contre les chrétiens d’Orient est qualifiée de « génocide ».

Il est temps que les États-Unis « se rallient au reste du monde » et reconnaissent que les chrétiens font l’objet d’un génocide au Moyen-Orient.

C’est ce qu’indique un rapport remis la semaine dernière au Secrétaire d’État John Kerry, l’exhortant à qualifier de génocide les exactions contre les chrétiens commises par le groupe État islamique.

Ce rapport de près de 300 pages intitulé « Génocide contre les chrétiens au Moyen-Orient » rédigé conjointement par les Chevaliers de Colomb et l’association « In Defense of Christians » signale que les États membres de l’Union européenne, les gouvernements d’Irak et de la Région autonome du Kurdistan, ainsi qu’ Hillary Clinton et la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale ont qualifié les exactions contre les chrétiens de « génocide ».

La réalité d’un génocide

Le rapport donne des détails sur le meurtre, les blessures, l’esclavage et le déplacement des chrétiens par le groupe djihadiste. Il inclut un dossier établissant la base juridique de la reconnaissance de génocide et donne des éléments de preuve détaillés montrant que Daesh a pour objectif de commettre un génocide. Il présente des preuves jamais signalées, réunies lors d’une mission d’enquête effectuée en Irak le mois dernier.

Lire l’article complet sur le site d’Aleteia


Sur le même sujet

La liberté religieuse est en recul dans le monde

15/11/2016. L’AED pointe la montée de «l’hyper-extrémisme islamiste» pour expliquer une «nette augmentation de l’intolérance religieuse» dans le monde.

Les Chrétiens d’Orient, une préoccupation française

25/06/2018. Le sort des communautés chrétiennes du Proche et Moyen-Orient devrait être l’un des thèmes majeurs des échanges entre Emmanuel Macron et le Pape François.

Mgr Gallagher: la liberté religieuse pour reconstruire le Moyen-Orient

22/05/2017. Selon Radio Vatican le prélat a insisté sur l’importance de la liberté religieuse dans ces pays, pour la plupart musulmans.