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Florence inaugure le premier G7 de la Culture

30/03/2017. Les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, la France, ou le Royaume-Uni se sont réunis 30 mars dans la ville italienne pour lancer une initiative visant à renforcer la sauvegarde du patrimoine mondial.La ville de Florence a accueilli  le premier G7 de la culture, une initiative voulue par l’Italie qui compte ainsi affirmer un rôle de premier plan en matière de défense du patrimoine mondial.

«À l’origine de ce projet, il y a une évaluation que nous avons faite au gouvernement et qui montre que l’Italie dispose d’un leadership culturel dû à l’importance de son patrimoine», a expliqué le ministre italien de la Culture, Dario Franceschini. «L’Italie cherche à transformer cette force en action au plan international pour faire entrer la notion de diplomatie culturelle à l’agenda des nations», a-t-il ajouté.Pendant deux jours, les ministres de la Culture des sept pays les plus riches de la planète sont réunis dans la cité toscane autour du thème de «la culture comme instrument de dialogue entre les peuples».Le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, doit ouvrir officiellement ce G7 en fin d’après-midi. M. Franceschini a souligné que les travaux de préparation de ce sommet devraient déboucher sur un document final pérennisant les G7 de la culture.

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Joël de Rosnay: «L’avenir de l’Humanité réside dans l’intelligence collective augmentée»

01/04/2017 par Sylvie Logean.

Fasciné par la robotique et le numérique, le scientifique nous invite à ne pas avoir peur de l’intelligence artificielle. Bien contrôlée, celle-ci pourrait nous conduire à devenir encore plus humains.

Rencontre avec un prospectiviste qui avait déjà prédit dans son livre «Le Macroscope», paru en 1975, les révolutions technologiques actuelles

A presque 80 ans, Joël de Rosnay n’a de cesse de s’émerveiller. Face aux vagues, qu’il surfe encore plusieurs heures d’affilée quand l’occasion s’en présente. Mais aussi face à la simplicité des codes naturels conduisant au jaillissement de formes à la fois d’une grande beauté et d’une extrême diversité, comme la structure d’un coquillage, le pelage d’un léopard ou encore les ramifications d’une fougère…

Dans son dernier ouvrage, «Je cherche à comprendre – Les codes cachés de la nature», le scientifique, prospectiviste et conférencier interroge non seulement le miracle de l’univers, mais aussi l’homme et son futur. Il y prédit, grâce à la place prépondérante de l’intelligence artificielle, des outils connectés et des réseaux sociaux, l’émergence d’une «intelligence collective augmentée» ou le triomphe de «l’hyper­humanisme». Des bouleversements majeurs qui auront également un impact sur la façon dont nous envisagerons, d’ici peu, notre propre santé. Le Temps l’a rencontré dans son bureau parisien du Palais de la découverte.

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Yémen : deux ans après le début du conflit, l’ONU demande un financement urgent avant qu’il ne soit trop tard

27/03/2017.

Deux ans après le début de l’escalade du conflit au Yémen, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Stephen O’Brien, a réitéré sa demande aux parties au conflit de faciliter l’accès de l’aide humanitaire et de s’engager dans un dialogue politique.

« Malgré les efforts internationaux visant à aboutir à un règlement politique négocié global, les bruits des frappes aériennes, des bombes, des balles et de l’artillerie sont maintenant des bruits familiers de la vie quotidienne. Ils sont trop souvent le bruit d’une autre mort », a déploré M. O’Brien, dans une déclaration publié dimanche soir.

Le Secrétaire général adjoint a rappelé que plusieurs milliers de civils ont été tués depuis le début du conflit dont plus de 1.400 filles et garçons. « Plusieurs de ces enfants ont quitté leurs foyers pour aller à l’école un matin et n’en sont jamais revenus », a-t-il souligné. Des dizaines de milliers de civils yéménites ont également été blessés en raison des affrontements.

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Famine en Afrique et au Yémen : « Mourir de faim aujourd’hui, c’est mourir des conséquences de la guerre »

28/03/2017. Dans un tchat sur Lemonde.fr, Rony Brauman, ex-président de Médecins sans frontières, analyse les origines politiques de la famine.

Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, a répondu aux questions des lecteurs du Monde.fr, mardi 28 mars, à l’occasion d’une journée spéciale sur la famine au Soudan du Sud, au Nigeria, en Somalie et au Yémen.

Peut-on encore mourir de faim aujourd’hui ? A quoi est-ce dû ?

Rony Brauman : Ce n’est pas la quantité de nourriture qui est en question ici, mais l’impossibilité de s’en procurer. Mourir de faim aujourd’hui, c’est mourir des conséquences de la guerre. Autrefois, c’est-à-dire jusqu’au XIXe siècle, des causes naturelles pouvaient expliquer les famines : sécheresses ou maladies végétales comme le mildiou, mais ça n’est plus le cas. De nos jours, et hormis quelques rares situations d’extrême isolement, ce sont les guerres, la prise de populations civiles en otage, qui sont les raisons pour lesquelles on peut mourir de faim aujourd’hui. Du fait de guerres, les groupes de population sont isolés soit délibérément par des groupes armés, soit par négligence, mais ce sont ces groupes de population qui souffrent de la faim.

Les populations touchées par la famine sont-elles ciblées pour des raisons politiques, religieuses ou autres, ou sont-elles les victimes collatérales des violences environnantes ?

Les deux situations existent. A certains endroits, des populations sont punies et à d’autres, les populations sont symétriquement récompensées pour leur loyauté au pouvoir, grâce à l’aide internationale. Il peut donc y avoir ciblage dans les deux sens, pour affamer ou rétribuer. Nous parlions d’instrumentalisation à l’instant, c’est de cette façon qu’elle peut fonctionner. Par ailleurs, à d’autres endroits, il s’agit simplement d’indifférence aux dégâts causés par la guerre, l’objectif de victoire militaire l’emportant sur toute autre considération.

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Saint-Siège : « Que la Syrie sorte de ce gouffre d’horreurs »

17/03/2017 par Isabelle Cousturié.

Six ans après le début du conflit, le nonce apostolique à Damas, le cardinal Mario Zenari, confie ses espoirs.
Le conflit en Syrie est « la pire catastrophe provoquée par l’homme depuis la Seconde Guerre mondiale », a reconnu le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, à l’occasion de ce triste anniversaire. Comparant lui aussi ce conflit, à « un immense raz-de-marée de sang et d’atrocités ». Ses conséquences à ce jour : plus de 320 000 morts, plus de 11 millions de déplacés et de réfugiés, et un pays en ruine. Des pourparlers entre le gouvernement syrien et les groupes d’opposition doivent reprendre à Genève, sous l’égide de l’ONU, le 23 mars. Parallèlement sont en cours des négociations à Astana au Kazakhstan, parrainées par la Russie, alliée de Damas, et la Turquie, soutien des rebelles.

« Espérons que l’année 2017 sera l’année du changement » et que la Syrie sortira enfin de « ce gouffre d’horreurs » dans lequel elle est tombée, il y a six ans, emportée par une guerre dont la « violence et les souffrances inouïes » relèvent de l’inimaginable, a déclaré le cardinal Mario Zenari, nonce apostolique à Damas, un an jour pour jour après les premières manifestations contre le régime du président Assad et le déclenchement de la guerre, en Syrie. Pour lui, a-t-il confié au micro de Radio Vatican, tout ce qui s’est passé en six ans est comparable à « une grosse vague, à un tsunami de violence, d’atrocités et de souffrance qui s’est abattu surtout sur la population civile ».

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Notre production alimentaire épuise les ressources en eau

30/03/2017 par Audrey Garric. L’utilisation excessive des aquifères pour l’élevage et pour l’irrigation des céréales met en péril les approvisionnements à la fois en nourriture et en eau

Entre manger et boire, il faudra bientôt choisir. Nous utilisons toujours plus de produits alimentaires qui épuisent les eaux souterraines non renouvelables. Un phénomène mondial qui met en péril les approvisionnements à la fois en nourriture et en eau et pourrait faire monter en flèche le prix des denrées de base, alerte une étude de quatre chercheurs internationaux, publiée dans la revue «Nature» jeudi 30 mars. En identifiant pour la première fois les pays, les cultures et les relations commerciales concernés, ils espèrent améliorer la durabilité de la production alimentaire et la gestion de la ressource. Plusieurs scientifiques avaient déjà quantifié et cartographié l’empreinte en eau du commerce international, pour comprendre quels biens de consommation utilisent cette ressource précieuse et dans quelles quantités. L’agriculture en engloutit ainsi 90%, en raison de l’irrigation intensive des céréales, de la production de viande et de produits laitiers. Mais ce travail n’avait jamais été réalisé, au niveau mondial, pour chaque type de culture ni, surtout, en isolant les seules eaux souterraines au lieu d’englober également celles de pluie et de surface (lacs et rivières).

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En six ans de guerre, la Syrie a perdu un quart de sa population

30/03/2017 par Yohan Blavignat.

Depuis le déclenchement de la guerre civile en 2011, plus de cinq millions de personnes ont fui le pays, principalement dans les États voisins, provoquant la plus grave crise humanitaire depuis 1945. Près d’un quart de ces réfugiés sont des mineurs.

En six ans de guerre, un quart de la population syrienne a fui le pays. Selon des chiffres dévoilés ce jeudi par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), plus de cinq millions de Syriens – hommes, femmes et enfants – sont devenus des réfugiés depuis le début de l’insurrection en 2011, et ce alors que des ONG exhortent de nouveau la communauté internationale à accroître son aide. Le pays comptait 22 millions d’habitants avant la guerre.

«C’est une étape importante», a résumé la porte-parole du HCR en commentant ce nombre record de réfugiés. Outre ces cinq millions de réfugiés, plus de six millions d’autres Syriens sont déplacés dans leur propre pays. La plupart ont été obligés de fuir les combats entre les différents acteurs en conflit, et d’autres ont été déplacés à l’issue d’accords entre rebelles et régime. Plus de 30.000 personnes doivent ainsi être évacuées dans les prochains jours de quatre localités assiégées.

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Le nouveau chef des Nations Unies s’attaque à la prévention des conflits

29/03/2017 par Kristy Siegfried. Le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres est déterminé à faire de la prévention des conflits une priorité pendant son mandat. Il risque cependant d’avoir de la difficulté à convaincre les États membres de financer des initiatives de promotion de la paix, même si celles-ci pourraient permettre d’épargner des milliards de dollars à long terme.

Au moment de son entrée en fonction, au début de l’année, M. Guterres a invité le personnel des Nations Unies et les États membres à faire de 2017 « une année pour la paix ».

« Nous consacrons beaucoup trop de temps et de ressources à réagir aux crises plutôt qu’à les prévenir », a-t-il dit au Conseil de sécurité quelques jours à peine après avoir pris son poste. « Nous avons besoin d’une toute nouvelle approche. »

À une époque où les crises provoquées par les conflits se multiplient et où la capacité — ou la volonté — de la communauté internationale ne suffit plus à y faire face, rares sont ceux qui ne sont pas d’accord avec son interprétation. Le fossé entre les besoins et les fonds disponibles continue de se creuser même si les gouvernements augmentent régulièrement leurs budgets d’aide. Et ce déficit risque de s’accroître de plus belle avec les coupes significatives de l’aide étrangère américaine que l’administration du président Donald Trump prévoit d’effectuer.

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Les “Chrétiens d’Orient” et la politique étrangère française, logique protectrice ou compassion condescendante ?

04/02/2017 par Joachim Taïeb. Il ne s’agit pas ici de nier le rôle protecteur qu’a pu jouer la France envers les “Chrétiens d’Orient” mais plutôt de complexifier l’analyse pour mieux comprendre les intérêts à la fois humanistes mais aussi géopolitique qu’ont pu avoir ce paradigme diplomatique, véritable “fascination française” pour reprendre les termes de Henry Laurens.Cette reconstruction historique est d’autant plus difficile que les essais historiques déjà entrepris sont avant tout le fait de diplomates entendant “démontrer la permanence des liens entre la France catholique et ses “protégés” orientaux”. La plus ancienne occurrence citée nous fait alors remonter au XVIe siècle si l’on omet d’évoquer les Croisades et Saint Louis (épisode dans laquelle la majorité des chrétiens syriaques s’opposent aux croisés). François Ier imité en cela par les puissances anglaise et russe négocient avec l’Empire Ottoman le “Régime des capitulations” garantissant entre autres la protection des minorités chrétiennes. Outre la proximité confessionnelle, il ne faudrait pas nier le caractère instrumentale de la relation, la France du souverain valois étant plus motivé par des intérêts stratégiques d’une alliance avec la Sublime Porte que par une réelle stratégie diplomatique de soutien confessionnel.

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Tous égaux face aux catastrophes naturelles. Vraiment ?

le 02/02/2017 par Lucas Maubert. Alors que le Chili a fait face aux pires incendies de son histoire, nous pouvons nous demander quelles sont les endroits les plus touchées par les catastrophes naturelles.

De fait, si individuellement nous paraissons tous égaux face à ces aléas climatiques ou géologiques, il apparaît que certaines régions du monde sont bien plus vulnérables que d’autres, de par leur situation géographique et leur niveau de développement.

Une catastrophe naturelle est un événement brutal, d’origine naturelle, lié à un phénomène météorologique ou géologique générant un grand nombre de victimes et/ou de dégâts matériels. Cet événement peut être accentué par l’homme, que ce soit par la densité de sa population, l’influence de son activité sur l’environnement ou l’insuffisance des mesures de prévention desdites catastrophes. L’une des premières choses à observer pour comprendre ces phénomènes, c’est que certaines catastrophes affectent certaines régions plus que d’autres. Pour ce qui est des séismes et des tsunamis, on peut noter que la fréquence de ces événements est plus élevée sur la côte Pacifique de l’Amérique ainsi qu’en Asie du Sud-Est. L’exemple le plus connu est probablement le raz-de-marée qui a dévasté plusieurs pays bordant l’Océan Indien en décembre 2004 et tué plus de 220.000 personnes.

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Mgr Gallagher s’alarme des atteintes à la liberté religieuse

30/03/2017. Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Rapports avec les États, a tenu le jeudi 30 mars 2017 à l’université catholique du Sacré-Cœur, à Milan, une conférence sur le thème «Le Saint-Siège et la défense du droit à la liberté religieuse, de Pie XI à François». Son intervention s’est insérée d’un colloque sur la liberté religieuse, organisé par l’Athénée et l’Université Panaméricaine. La liberté religieuse toujours plus compromise dans le monde. Le responsable de la diplomatie pontificale a remarqué que «dans la dernière période, à l’échelle mondiale, sans exception pour le continent européen», on voit que «le respect pour la liberté religieuse est souvent compromis, avec une dégradation préoccupante des conditions de cette liberté fondamentale, qui dans différents cas a atteint le niveau d’une persécution ouverte, dans laquelle les chrétiens sont souvent les premières victimes, bien que pas les seules. Les facteurs déterminants de ces situations alarmantes sont certainement liés à la permanence d’États autoritaires et non démocratiques. À cela s’ajoute le constat que aussi dans de nombreux pays à la tradition démocratique ancienne la dimension religieuse tend à être vue avec suspicion, soit à cause des problématiques inhérentes au contexte multiculturel, soit par l’affirmation idéologique d’une vision séculariste, selon laquelle les religions représenteraient une forme de sous-culture, porteuse d’un passé à dépasser.».

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