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FOCUS SUR

 

 

Enfants victimes des conflits armés :
« une source de honte mondiale »

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exhorté le Conseil de sécurité à réduire et mettre fin au niveau alarmant de souffrances inacceptables endurées par les enfants dans le monde en raison des conflits. « Une source de honte mondiale », a-t-il confié.

« Nous voyons des enfants stigmatisés pour avoir été recrutés et utilisés par des groupes armés. Nous voyons des enfants tenus pénalement responsables d’actes qu’ils ont été forcés à commettre. Et nous voyons des parties à un conflit entraver souvent l’acheminement d’une aide vitale pour les enfants », a dit M. Guterres lors de la présentation au Conseil de son rapport sur le sort des enfants en temps de conflits armés

Selon le rapport, l’Afghanistan est le pays où l’ONU a dénombré le plus grand nombre d’enfants victimes en 2016. Les cas avérés de recrutement et d’utilisation d’enfants dans des conflits ont doublé en Syrie et en Somalie. La violence sexuelle s’est largement répandue contre les enfants en République démocratique du Congo (RDC), au Nigéria et au Soudan du Sud.

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Droit humanitaire: «Respecter et protéger la dignité de la personne»

28/10/2017 par Hugues de Warren.

« Là où le droit humanitaire connaît des hésitations et des omissions, que la conscience individuelle sache reconnaître le devoir moral de respecter et protéger la dignité de la personne humaine en toute circonstance, notamment dans les situations où elle est le plus fortement menacée », déclare le pape François.

Le pape a reçu au Vatican, samedi, 28 octobre 2017, les participants de 3e congrès sur le droit humanitaire international, organisé à Rome (27-28 octobre), à l’Ecole des officiers carabiniers, sous le patronage du Commandement général de l’Arme des carabiniers et du Ministère italien de la Défense, en présence de la ministre, Mme Roberta Pinotti.

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Yves Daccord dirigera le CICR deux ans de plus

05/11/2017.

Le directeur général du CICR dit avoir pris cette décision en raison du Brexit et de l’élection de Donald Trump.

Le directeur général du CICR Yves Daccord restera deux ans de plus à la tête de l’organisation. S’exprimant dans le Matin dimanche, il dit avoir pris cette décision en raison de «deux évènements majeurs»: le Brexit et l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis.

Yves Daccord aurait dû normalement quitter son poste en 2018, après ses deux mandats statutaires de quatre ans. En accord avec la présidence et l’Assemblée du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), il dit avoir opté pour deux ans supplémentaires afin de «conserver une certaine stabilité à la tête de l’organisation dans une phase où les réformes internes sont importantes».

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Il est encore temps

 26/10/2017 par Mathilde Andriot.

Il faut se rendre à l’évidence : le monde d’aujourd’hui est chaotique, non-linéaire, non-prédictible, et flexible. Il est dynamique. Il est vrai qu’à regarder les zones de conflits inter-étatiques et intra-étatiques telles que celles du conflit multi-décennal du Myanmar, le désordre ambiant et sanglant fournit une image très parlante. La crise des Rohingyas, catastrophique, n’est pourtant pas la seule à faire rage localement au Myanmar, ni régionalement en Asie du Sud-Est.

Les besoins humanitaires qui en découlent sont critiques, les réponses humanitaires insuffisantes. Face à ce constat, quel doit être le rôle de l’aide humanitaire pour alléger les souffrances symptomatiques des crises actuelles et à venir ?

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La tentation civilo-militaire

26/10/2017 par François-Xavier Delmonteil, Docteur de l’École polytechnique.

Si la relation de cause à effet reste encore à préciser, le changement climatique semble participer d’une accélération et d’une aggravation des catastrophes naturelles. Les organisations de secours doivent ainsi répondre à des besoins accrus en termes d’assistance aux populations et être en capacité d’intervenir sur des terrains opérationnels de plus en plus difficiles, ce qui requière un panel de moyens et de compétences de plus en plus large. Dans ce contexte, on assiste à une multiplication du nombre d’acteurs de secours sur les théâtres humanitaires : des organisations non gouvernementales, des organisations internationales et des acteurs de secours publics. Cependant, les acteurs civils sont de plus en plus confrontés à des situations de chaos qui requièrent des moyens d’intervention considérables. Les États sont ainsi régulièrement contraints de faire appel aux capacités opérationnelles des armées pour assurer le déploiement dans l’urgence de l’aide humanitaire, donnant naissance à des espaces de collaboration civilo-militaire ou CIMIC. Si la conjugaison de moyens semble à première vue porteuse de promesses du point de vue de l’efficacité et de la rapidité de l’assistance aux populations, l’idée d’un rapprochement entre ces deux communautés d’acteurs pose aussi un certain nombre de problèmes.

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Réfugiés climatiques : l’ONU privilégie une approche régionale plutôt que mondiale

08/11/2017.

Alors que le nombre de personnes déplacées dans le monde à cause d’événements liés au changement climatique ne cesse d’augmenter, l’ONU et ses partenaires privilégient une approche régionale plutôt que mondiale face à la question de la création d’un statut de réfugié climatique.

La moyenne annuelle de déplacements liés aux catastrophes a été de 25,3 millions de personnes dans le monde entre 2008 et 2016, selon des chiffres du Conseil norvégien pour les réfugiés. Les cinq pays les plus affectés proportionnellement à leur population sont tous des Etats insulaires. Il s’agit de Cuba, de Fidji, des Philippines, de Tonga et du Sri Lanka.

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La Suisse au secours de l’ONU?

07/11/2017 par Blaise Lempen.

Ignazio Cassis arrive à la tête du DFAE à un moment charnière. Plutôt que du côté de Bruxelles, c’est du côté de Genève et de l’ONU que le nouveau chef de la diplomatie suisse pourrait faire la différence.

Violations massives des droits de l’homme et du droit humanitaire dans les conflits, impunité, extrémisme, multiplication des foyers de tension, le nouveau chef de la diplomatie suisse Ignazio Cassis a trouvé sur son bureau des dossiers qui requièrent des réponses urgentes.

L’ampleur des crises humanitaires est sans précédent depuis 1945, avec plus de 65 millions de déracinés, 125 millions de personnes qui ont besoin d’aide, le double d’il y a dix ans. Faute de consensus au sein du Conseil de sécurité pour résoudre les conflits, l’ONU est confinée à un rôle d’organisation humanitaire, destinée à réparer les dégâts du désordre mondial – avec des budgets insuffisants pour répondre à tous les besoins.

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Mobiliser le secteur privé pour démultiplier l’aide aux pays en crise

09/11/2017 par Claude Béglé.

Alors que les crises humanitaires semblent se multiplier à l’heure des nouveaux moyens de communication, le conseiller national Claude Béglé propose une nouvelle approche de l’aide fondée sur un meilleur partenariat public/privé. Le Conseil fédéral vient d’accepter une motion en ce sens.

L’aide humanitaire est à revoir. C’est urgent. En effet, les crises humanitaires s’aggravent, leur impact international est amplifié avec Internet tandis que l’ONU veut rapidement améliorer nos conditions de vie. Pour cela, il nous faut gagner en efficacité. D’une part, nous devons «Repenser la philanthropie», comme le soulignait très justement ce journal récemment, c’est-à-dire professionnaliser l’utilisation des dons pour augmenter leur impact. D’autre part, nous devons mobiliser le secteur privé avec de nouveaux outils. L’effet de levier pourrait être considérable.

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