Russes et Occidentaux s’affrontent à Munich

Le ton est monté entre dirigeants russes et occidentaux, samedi 13 février à la conférence sur la sécurité de Munich, à propos de la Syrie, de l’Ukraine et de la crise migratoire, au cours d’échanges dont la dureté fait douter des chances de réussite de l’accord conclu vendredi dans la même ville, en vue d’une trêve temporaire en Syrie.

Le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a d’ailleurs reconnu que « le tableau était encore plus sombre qu’en 2007 », l’année où le président Poutine était intervenu devant la même conférence.

Juste avant son arrivée à Munich, M. Medvedev avait d’ailleurs mis en garde les Américains et leurs alliés arabes en Syrie contre une « nouvelle guerre mondiale », dans un entretien accordé au quotidien allemand Handelsblatt, où il qualifiait aussi la Russie de « plus grande puissance nucléaire mondiale ».

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