La Syrie, laboratoire d’un nouvel ordre régional au Moyen-Orient

Le rôle de la Russie et la crédibilité de l’engagement des États-Unis en Syrie ont dominé les débats de la Conférence sur la sécurité de Munich

Quel ordre international émergera du conflit au Levant ? Comment l’Union européenne survivra-t-elle aux défis de la crise migratoire et au conflit en Ukraine, sans compter ceux de la fragilité persistante de la zone euro et de la menace du « Brexit » ? Ces questions ont dominé les débats pendant les trois jours de la 52e Conférence sur la sécurité de Munich.

« La Syrie est le laboratoire d’un nouvel ordre régional au Moyen-Orient », résume Jan Techau, directeur de Carnegie Europe.

Le très fragile accord sur une « cessation des hostilités » adopté vendredi 12 février à Munich par les 17 pays du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) montre que même si le confit devient coûteux pour tous les acteurs, tous ne semblent pas encore prêts à un véritable compromis.

Dans une atmosphère lourde, la question du rôle de la Russie a dominé les échanges. Dimitri Medvedev a accusé l’Otan d’être « toujours aussi inamicale et opaque » en demandant à son secrétaire général si on était « en 2016 ou en 1962 ». « Nous avons glissé, a-t-il affirmé, dans une période de nouvelle guerre froide ».

Les dirigeants russes attribuent la responsabilité du terrorisme, de la crise migratoire, de la crise en Ukraine et du printemps arabe aux « initiatives infructueuses d’imposer une démocratie à l’occidentale ». À ceux qui demandent à Moscou de mettre fin à ses bombardements sur la population civile et l’opposition « modérée » en Syrie, le premier ministre russe répond qu’il n’en existe « aucune preuve « .

Lire l’article complet sur le site La Croix


Sur le même sujet

La culture, ce nouvel instrument de diplomatie

05/04/2019. À chaque concert de l’Orchestre symphonique de Montréal en Europe, défilent gens d’influence et investisseurs potentiels, le tout orchestré par les réseaux diplomatiques canadiens traditionnels. Signe que la diplomatie de l’influence est plus que jamais à l’avant-scène.

Les 120 jours d’Antonio Guterres

24/04/2017. Le bilan provisoire du Secrétaire Général des Nations unies s’avère positif et laisse bien augurer de la suite de son mandat.

L’Ordre souverain de Malte Observateur du Système d’intégration centraméricain (SICA)

01/12/2015. L’organisation économique, culturelle et politique permettra à l’Ordre Souverain de Malte de participer activement aux programmes régionaux dans le domaine médical et sanitaire et d’intervenir plus efficacement après d’éventuelles catastrophes naturelles.