Fondé à la fin du XIème siècle, l’Ordre Souverain Militaire Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem de Rhodes et de Malte, plus généralement appelé Ordre Souverain de Malte ou Ordre de Malte, est l’une des institutions les plus anciennes de la civilisation chrétienne… Lire la suite »
12/01/2017. De la Turquie au Mexique, la liste des points chauds les plus volatiles du monde est devenue beaucoup moins prévisible cette année. Le monde s’ouvre sur son chapitre le plus dangereux depuis des décennies. L’escalade sensible de la violence ces dernières années nuit à notre capacité à faire face à ses conséquences. De la crise mondiale des réfugiés à question de la diffusion du terrorisme, notre échec collectif à résoudre les conflits donne naissance aujourd’hui à de nouvelles urgences et de nouvelles menaces. Même dans les sociétés en paix, la politique de la peur mène à des polarisations dangereuses et à la démagogie.
09/01/2017. En cette fin du mandat du président Barack Obama, les États-Unis affirment publiquement que la colonisation des territoires palestiniens par Israël est un obstacle à la paix. Alors que le président élu Donald Trump doit être investi le 20 janvier à la Maison Blanche, la diplomatie américaine multiplie les interventions pour manifester ouvertement son inquiétude. Elle craint que la possibilité de voir advenir un jour une solution au conflit permettant à deux États de vivre en paix et en sécurité côte à côte soit de plus en plus restreinte.
Le 23 décembre 2016, les États-Unis se sont abstenus lors du vote de la résolution 2334 du conseil de sécurité de l’ONU. Ils ont laissé les quatorze autres États membres – dont la France – adopter un texte qui « réaffirme que la création par Israël de colonies de peuplement (…) n’a aucun fondement en droit », qui « exige d’Israël qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement », et qui souligne que l’ONU « ne reconnaîtra aucune modification aux frontières »
12/01/2017. La visite d’Etat en Suisse du président Xi Jinping est l’occasion de donner un signal au monde: la Chine va davantage assumer sa responsabilité politique dans les relations internationales. Cela passera par l’ONU et son siège genevois.
Prudence diplomatique oblige, les officiels de l’ONU et genevois hésitent à mettre une échelle d’importance dans les visites présidentielles au Palais des Nations. La venue, mercredi prochain, du président Xi Jinping au siège européen de l’Organisation des Nations unies revêt toutefois un caractère particulier. C’est sans doute l’une des plus importantes interventions d’un chef d’Etat pour la Genève internationale depuis de nombreuses années.
14/12/2016. La diplomatie, le développement et la défense devraient être les piliers de la politique étrangère de l’UE, déclarent les députés dans une résolution votée le 14/12/2016. Ils en appellent à une stratégie plus réaliste vis-à-vis de la Russie et à une politique du « moins pour moins » envers les pays qui tentent de renverser la démocratie. Les députés exhortent également les États membres à faire preuve d’unité et de confiance, et à parler d’une seule voix pour faire de l’UE un acteur mondial. Elmar Brok (PPE, DE), le rapporteur et président de la commission des affaires étrangères, a déclaré lors du débat mardi: « 70% des citoyens européens sont d’accord sur le fait qu’il devrait y avoir plus d’Europe sur un sujet: la politique étrangère et de sécurité commune. Il existe parfois des blocages dans les capitales à cause du système, mais pas des citoyens. Nous avons besoin de plus de diplomatie, de développement et de capacité militaire pour la politique étrangère et de sécurité commune […] et pour nous assurer que les citoyens ont un sentiment de sécurité ».
09/01/2017. «Excellences, chers Ambassadeurs, Mesdames et Messieurs,
Je vous adresse une cordiale bienvenue et je vous remercie pour votre présence si nombreuse et attentive à ce traditionnel rendez-vous qui permet de nous échanger mutuellement le vœu que l’année commencée depuis peu soit pour tous un temps de joie, de prospérité et de paix. Je remercie particulièrement le Doyen du Corps diplomatique, Son Excellence Monsieur Armindo Fernandes do Espírito Santo Vieira, Ambassadeur d’Angola, pour les paroles déférentes qu’il m’a adressées au nom de tout le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, qui s’est récemment agrandi suite à l’établissement des relations diplomatiques avec la République islamique de Mauritanie, réalisé il y a un mois. Je désire également exprimer ma gratitude aux nombreux Ambassadeurs résidents à Rome, dont le nombre s’est accru au cours de la dernière année, comme aussi aux Ambassadeurs non-résidents, qui par leur présence aujourd’hui entendent souligner les liens d’amitié qui unissent leurs peuples au Saint-Siège. En même temps, il me tient à cœur d’adresser particulièrement mes condoléances à l’Ambassadeur de la Malaisie, faisant mémoire de son prédécesseur, Dato’ Mohd Zulkephli Bin Mohd Noor, décédé en février dernier.
21/12/2017. Un nouveau rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) publié mercredi montre que 71% des victimes de la traite d’êtres humains sont des femmes et des filles et un tiers sont des enfants.
« La traite en vue d’une exploitation sexuelle et d’un travail forcé demeure la forme la plus visible », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUDC, Yury Fedotov, « mais les victimes sont également utilisées comme mendiants, pour des mariages forcés ou arrangés, de la fraude aux prestations ou la production de pornographie ».
Le Rapport mondial 2016 de l’ONUDC montre que les femmes et les filles sont généralement victimes de la traite pour le mariage et l’esclavage sexuel. Toutefois, les hommes et les garçons sont aussi victimes de la traite, notamment dans le secteur minier, étant utilisés comme porteurs, soldats et esclaves.
28/12/2016. Le futur président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé, à la suite de l’attentat de Berlin du 19 décembre 2016, que «l’État islamique et d’autres terroristes islamistes attaquent continuellement les chrétiens au sein de leurs communautés et lieux de culte». On ne prononcera pas ici sur le point de savoir si cette nouvelle tuerie ou bien si les attentats commis en France depuis plus d’un an ont réellement ou non une dimension religieuse, mais plutôt sur les raisons qui sous-tendent un certain consensus pour soutenir la réponse négative. Au sein de la vulgate européenne, les propos de Donald Trump détonnent. L’assassinat du père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray en juillet 2016 se semble pas, en effet, avoir infléchi le discours ambiant ni incité les commentateurs à penserqu’un conflit de nature religieuse se serait installé en Europe.
21/12/2017. L’année a été mouvementée : nous avons eu droit à des résultats électoraux choquants, à une victoire du Brexit, à des marchés nerveux et à une série d’attaques extrémistes. Ces éléments auront tous des impacts sur les mouvements migratoires et sur la façon dont les pays y réagiront.
S’il n’existe aucun moyen sûr de prédire d’où viendra la prochaine crise des réfugiés, la tendance actuelle en matière de gestion de l’immigration semble être à la méthode forte. Et ce qui est étonnant, c’est de voir à quel point les politiques migratoires en viennent à se ressembler malgré des contextes extrêmement variés.
Dans les pays industrialisés, les partis populistes de droite ont réussi à utiliser les migrants et les réfugiés comme boucs émissaires et à convaincre les électeurs que ces derniers devaient à tout prix être dissuadés de migrer. Dans les pays en développement, les migrants sont ainsi devenus une monnaie d’échange permettant aux pays d’origine et de transit d’obtenir un maximum d’aide au développement ainsi que diverses autres concessions de la part des pays plus riches.
L’évolution de la situation en 2017 dépendra dans une certaine mesure de l’efficacité des efforts déployés par les leaders de la société civile et les politiciens modérés pour lutter contre des politiques qui n’ont que peu d’effet si ce n’est de détourner les mouvements migratoires d’un pays à un autre.
23/12/2017. Au lendemain des attentats d’Ankara et de Berlin, Dominique de Villepin et Renaud Girard définissent les nouveaux paramètres de la géopolitique mondiale et ciblent les priorités en matière de diplomatie et d’alliances.
Le premier, outre ses fonctions à Matignon, a été le flamboyant ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, prononçant un discours resté célèbre à la tribune de l’ONU en 2003 contre l’intervention américaine en Irak. Le second, lui aussi énarque, a délaissé une carrière dans la haute administration pour choisir le journalisme. Correspondant de guerre au Figaro depuis 1984, il a couvert pratiquement tous les conflits des trente dernières années, et traite en expert des grandes crises mondiales, diplomatiques, économiques et financières. Dominique de Villepin et Renaud Girard prônent ici le retour au réalisme en politique étrangère, et plaident pour une vision renouvelée de ce qu’est la diplomatie.
04/01/2017. En prenant la présidence du conseil de l’Union européenne, ce petit pays ambitionne de faire avancer le dossier migratoire et de jouer un rôle clé dans l’amorce du Brexit.
N’en déplaise aux pays qui font office de « poids lourds » sur le continent, la République de Malte, 450 000 habitants pour un peu plus de 300 km2, vient de prendre les rênes du Conseil de l’Union européenne (UE), grâce au principe de présidence tournante chaque semestre. Le gouvernement maltais a longuement préparé sa tâche. Son premier ministre, le travailliste Joseph Muscat, entend bien convertir l’envergure de petit poucet de son pays en atout. Notamment pour jouer les conciliateurs. « Ce sera la présidence qui construira des relations entre les pays qui ont des opinions différentes », a clamé l’ancien journaliste en novembre dernier, lors d’un déplacement en Pologne.