L’église orthodoxe : entre équation géoplitique et concile

L’analyse de Nicolas Kazarian, chercheur associé à l’IRIS.

L’orthodoxie, comme symbole identitaire d’une communauté minoritaire, est devenue le fondement du nationalisme moderne de nombre de pays dans les Balkans, couplé à des projets séparatistes qui ont redécoupé la carte politique du Sud-est européen.

L’Église orthodoxe est donc une réalité géopolitique en soi qui influence puissamment la préparation de son saint et grand concile. Ce dernier devrait se réunir en juin 2016.

Pour en savoir plus téléchargez la note de l’IRIS

Nicolas Kazarian est chercheur associé à l’IRIS, en charge de l’Observatoire géopolitique du religieux. Historien et spécialiste du monde orthodoxe, il est notamment l’auteur de notes et d’articles sur les relations entre politique et religion dans les différents contextes nationaux de l’église orthodoxe. Ces dernières années, il a investi le champ de la recherche géopolitique en étudiant les enjeux religieux sur le plan des relations internationales.


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