NEWSLETTER du 31 janvier 2018

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Semaine du 30 janvier 2018
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FOCUS SUR

 

 

Lèpre: pourquoi ne voit-on pas la fin de cette maladie ?

18/01/2018. Le Pr Francis Chaise est spécialisé dans le traitement des séquelles de la lèpre sur les membres. Il est directeur bénévole du programme lèpre à l’Ordre de Malte France. Avec 210.000 nouveaux cas en 2017, la lèpre est une maladie encore répandue et difficile à contrôler. Le Pr Francis Chaise*, chirurgien orthopédiste, explique pourquoi. Un nouveau cas de lèpre dans le monde toutes les deux minutes: contrairement aux idées reçues, cette maladie multiséculaire n’est pas éradiquée!
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui avait décrété en 2005 que la lèpre n’était plus un problème de santé publique compte tenu de la réduction de la prévalence de la maladie, a dévoilé en avril 2016 une stratégie mondiale de lutte contre la lèpre 2016-2020. Or plus de 210.000 nouveaux cas sont répertoriés cette année encore selon l’OMS, dont près de 20 % d’enfants de moins de 15 ans et 20 % à 30 % avec des infirmités lourdes.
Dans le monde, on compte encore près de 3 millions de lépreux avec des infirmités ou des mutilations. Mais ces chiffres globaux cachent une réalité bien plus contrastée: il existe encore des zones fortement endémiques qui représentent à elles seules plus de la moitié des cas.Lire l’article
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Les dates à retenir en 2018, année des migrations et des Droits de l’Homme

23/01/2018. Les migrants et les réfugiés sont au cœur de l’actualité nationale et internationale : aux Etats-Unis, en Allemagne, en France, en Italie et ailleurs, la migration est devenu un élément clef pour l’adoption de budgets et la formation de Gouvernements. Sur le plan international, c’est au moins une douzaine de rendez-vous que se sont fixés les Gouvernements avec la société civile pour négocier les deux Pactes mondiaux (« Global Compacts » en anglais) : l’un sur les réfugiés, à Genève, sous l’égide du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), l’autre sur les migrations, à New York, avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Les deux « Pactes mondiaux » devraient être adoptés cet automne par l’Assemblée générale des Nations Unies. Ces deux textes n’auront pas valeur de traités internationaux, ne seront pas contraignants. Ils ne feront que réaffirmer des obligations existantes du droit positif national et international, en particulier du droit des réfugiés, des droits des travailleurs migrants, des Droits de l’Homme.

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Accueil des migrants : « Il vaut mieux pécher par naïveté que par scepticisme ! »

12/01/2018. Directeur du service jésuite des réfugiés (JRS) en France, le père Antoine Paumard revient sur l’accompagnement social et professionnel des réfugiés dans notre pays. Accueillir l’autre, un positionnement spirituel avant d’être politique. Aleteia : Que nous dit la crise migratoire de notre rôle de chrétien ? Père Antoine Paumard : le Pape a rappelé à plusieurs reprises que tout immigré qui frappe à notre porte est l’occasion de rencontrer le Christ. Cet étranger nous aide à dévoiler le Christ qui est en nous et entre nous. Accueillir l’autre est d’abord un positionnement spirituel avant d’être un positionnement politique. Il existe en chacun de nous une altérité irrépressible. En s’ouvrant à l’étranger, je m’ouvre à moi-même et à Dieu ; je deviens pleinement homme et donc pleinement Dieu. « Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer » : que vous inspire le message du pape François pour cette 104e journée mondiale du migrant et du réfugié ? Ce message vient confirmer l’ensemble des messages adressés par les papes depuis Benoît XV : l’Église catholique a toujours eu à cœur d’accueillir et de s’occuper de l’exilé. C’est en 1914 que le pape Benoît XV a instauré une journée mondiale du migrant et du réfugié.

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Eric Deroo a présenté ses lettres de créances

18/01/2018. Le nouvel ambassadeur de l’Ordre de Malte au Togo, Eric Deroo, a remis mercredi ses lettres de créances au président Faure Gnassingbé. Eric Deroo est un cinéaste et historien français né en 1952. Il est chercheur associé au CNRS, spécialiste de l’histoire et des représentations sociales, coloniales et militaires. Après des études au collège militaire de Saint Cyr, il entre aux Beaux Arts de Paris. Par la suite il est l’assistant du cinéaste Robert Bresson avant de réaliser lui même des films documentaires. L’Ordre de Malte est présent au Togo depuis des décennies. Il a à son actif la construction du centre hospitalier d’Elavagnon (Est Mono). Il intervient aussi dans les centres polycliniques de Kara et de Lomé et en faveur des léproseries d’Agou et de Dapaong, sans oublier les divers dons en médicaments et en véhicules pour les dépistages et le traitement des lépreux.

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Les solidarités face aux flux migratoires : quelles marges de manœuvre en France aujourd’hui ?

Janvier 2018. Au-delà de l’aide immédiate apportée aux migrants, la préoccupation humanitaire concerne l’adéquation des politiques publiques au respect des droits humains fondamentaux et des principes de l’aide. Aujourd’hui en France, les acteurs de l’aide sont sujets à une pression croissante, ce qui contraint notamment leurs valeurs et leurs modes opératoires, et interroge sur l’existence de marges de solidarité. Alors que le projet de loi sur l’immigration et l’asile est en cours de discussion, quel cadre éthique et quel espace de travail peuvent être définis entre les autorités et les acteurs de la solidarité pour offrir une assistance et une protection de base aux personnes migrantes, actuellement présentes sur le territoire national ? Les acteurs de la réponse se trouvent confrontés à la problématique des marges de solidarité, à savoir : « comment apporter une aide digne, humaine et inconditionnelle conformément à une mission (humanitaire, sociale ou militante) dans le contexte de politiques restrictives ? ». Une étude menée entre janvier 2017 et janvier 2018.

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Vers un nouveau pacte mondial sur les migrations

13/01/2018. La gestion des migrations est l’un des plus grands défis de notre époque pour la coopération internationale. Les migrations suscitent la croissance économique, réduisent les inégalités et créent des liens entre sociétés diverses. Et pourtant, elles sont aussi à l’origine de tensions politiques et de tragédies humaines. La plupart des migrants vivent et travaillent en toute légalité. Mais, poussés par le désespoir, une minorité d’entre eux mettent leur vie en péril pour entrer dans des pays où ils s’exposent à la méfiance et à la maltraitance. Il y a fort à parier que les pressions démographiques et l’incidence des changements climatiques sur les sociétés vulnérables provoqueront d’autres migrations dans les années à venir. La communauté mondiale se trouve à la croisée des chemins : voulons-nous faire de la migration une source de prospérité et de solidarité internationale, ou y voir un facteur de déshumanisation et de tension sociale ?

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Réfugiés palestiniens : pourquoi Trump coupe les vivres à l’UNRWA

18/01/2018. Pour Pierre Rehov, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens est une administration très dispendieuse qui obéit de surcroît à une logique politique. Selon lui, la baisse annoncée de la participation américaine à son budget permettra une réforme profonde de sa structure et de son fonctionnement. Dans le cadre de coupes budgétaires annoncées, l’administration américaine va réduire de façon drastique sa participation financière à l’UNRWA, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens. L’ambassadrice aux Nations unies, Nikki Haley, souhaitait la suppression pure et simple des 364 millions de dollars attribués chaque année à l’agence onusienne, tant qu’elle n’aurait pas mis en œuvre les réformes nécessaires à son bon fonctionnement et à sa transparence, mais le secrétaire d’État aux affaires étrangères Rex Tillerson, s’est contenté pour l’instant de réduire de moitié la première tranche d’aide, originellement fixée à 125 millions.

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Grèce : pris au piège

25/01/2018. Pour les réfugiés syriens ou irakiens, la Grèce constitue la principale porte d’entrée en Europe. Une équipe du magazine « Avenue de l’Europe » a pu se rendre dans le camp de Moria, interdit aux journalistes, et y tourner ce reportage en caméra cachée. L’accord conclu par l’Union européenne avec la Turquie en mars 2016, qui prévoit le renvoi des migrants sur le sol turc, n’a pas stoppé les traversées : 30 000 personnes l’an dernier, dont 40% d’enfants. Une partie des arrivants clandestins s’entasse sur l’île de Lesbos. Une équipe du magazine « Avenue de l’Europe » a pu se rendre dans le camp de Moria, interdit aux journalistes comme aux associations de défense des droits de l’homme, et y tourner ce reportage en caméra cachée. C’est une décharge à ciel ouvert que découvrent les journalistes. Installé sur les hauteurs de l’île, le « hot spot » est prévu pour 2 000 personnes et en accueille près de 5 000. Totalement insalubre, dangereux, il pousse certains migrants au suicide.

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La prévention des conflits est de la responsabilité première des Etats, rappelle le Conseil de sécurité

18/01/2018. Si la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales incombe au Conseil de sécurité, ses membres ont rappelé jeudi que la prévention des conflits demeure une responsabilité première des États. Dans une déclaration commune, les membres du Conseil ont rappelé que les Etats ont également pour responsabilité principale de protéger les civils et de respecter et garantir les droits de l’homme de toutes les personnes qui se trouvent sur leur territoire et relèvent de leur juridiction, comme le prescrit le droit international applicable. Les membres du Conseil ont également réaffirmé la responsabilité de chaque État de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité.

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