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NEWSLETTER Semaine du mercredi 22 Mars 2017

 

 

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FOCUS SUR

Quel avenir pour les chrétiens d’Orient ?
Entretien avec Frédéric Pons

16/03/2017. Article paru sur le site Aleteia le 16/03/2017Le journaliste, spécialiste des relations internationales, signe un nouvel essai : « Le martyre des chrétiens d’Orient : portraits et témoignages » (Calmann-Lévy). La force d’âme dont témoignent les chrétientés d’Orient pourrait les aider à surmonter la tragédie en cours, estime l’auteur.

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Derniers articles mis en ligne

Pour une OSCE de l’espace méditerranéen

15/03/2017 par Miguel Angel Moratinos, Benita Ferrero-Waldner, Carlo Sommaruga et Alain Clerc.

Un groupe de personnalités expérimentées et reconnues sur le plan international propose la conclusion d’un nouveau «Partenariat Euro-Méditerranéen-Arabe de Coopération et de Sécurité» (PEMACS) pour répondre aux défis qui pèsent sur l’avenir de la région au sud de l’Europe.

S’il faut tirer une conclusion de la Conférence sur la sécurité de Munich, c’est le désarroi des Européens face aux bouleversements qui secouent le monde aux portes de l’Europe que ce soit sur la frontière Est avec les défis russes, ou au Sud, avec la situation en Turquie, les conflits religieux dans le monde musulman, les inquiétudes relatives à la mise en œuvre de la solution à deux Etats au Moyen-Orient, la guerre en Syrie, en Libye et au Yémen et les incertitudes sur l’avenir de l’Algérie, sans oublier les interrogations que suscite, outre-Atlantique, l’arrivée au pouvoir d’un Président populiste. Ce malaise s’exprime par un attentisme prudent et de fortes frustrations au moment où l’Europe a besoin d’engagements concrets pour s’extraire d’une crise politique, morale et économique qui la paralyse et peut conduire à son éclatement.

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Six ans après le début du conflit, l’ONU rappelle que la paix en Syrie est un « impératif qui ne peut pas attendre »

15/03/2017. Alors que la guerre en Syrie entre dans sa septième année, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lancé deux appels urgents à toutes les parties au conflit.

« Tout d’abord, tirer le meilleur parti du cessez-le-feu du 30 décembre 2016 établi par les garants des réunions d’Astana, l’améliorer davantage et veiller à ce que l’aide humanitaire puisse atteindre tous ceux qui sont dans le besoin en Syrie sans obstacles et entraves » a dit le chef de l’ONU dans une déclaration.

« Deuxièmement, tous ceux qui ont une influence sur les parties au conflit doivent s’efforcer de surmonter leurs différences et de travailler ensemble pour mettre fin au conflit », a ajouté le Secrétaire général. « C’est-à-dire contribuer à la réussite des négociations inter-syriennes à Genève sur la base du communiqué de Genève et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2254 (2015) », a-t-il précisé.

M. Guterres a rappelé que depuis six ans, le peuple syrien est victime de l’un des pires conflits de notre époque. « La paix en Syrie est un impératif moral et politique à la fois pour le peuple syrien et pour le monde – un impératif qui ne peut pas attendre », a-t-il conclu.

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L’OIM et l’UE renforcent leurs liens en matière de migration dans le monde

10/03/2017. Des hauts fonctionnaires de l’Union européenne (UE) et de l’OIM se sont rencontrés à Bruxelles le 9 mars, pour renforcer davantage leur coopération sur les défis et possibilités liés à la gouvernance de la migration dans le monde.

La réunion stratégique annuelle, connue sous le nom de « Réunion des hauts fonctionnaires » a été organisée par le Commissaire pour l’aide humanitaire et la gestion de crise, Christos Stylianides.

« Il ne fait aujourd’hui aucun doute que la migration est l’une des plus grandes tendances de notre siècle. A Bruxelles par exemple, plus de la moitié de la population est née dans un pays étranger. Construire des murs et des barrières est non seulement contre notre humanité commune mais également une mauvaise politique », a déclaré le Commissaire Stylianides.

Le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, et la Directeur générale adjointe, Laura Thompson, ont participé au Dialogue de haut-niveau – le quatrième – aux côtes d’autres hauts fonctionnaires de la Commission européenne (DG HOME, DG DEVCO, DG NEAR et DG ECHO), le Service européen pour l’action extérieure. Des hauts responsables du siège de l’OIM à Genève et du Bureau régional à Bruxelles étaient également présents.

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Rapport annuel de l’ONUG

10/03/2017. L’année 2016 a été une année phare pour l’Organisation des Nations Unies, qui s’est employée à aider ses États Membres à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030, notre plan d’action collectif pour un monde plus sûr, juste et durable.

Si l’année écoulée a mis à rude épreuve l’Organisation des Nations Unies et ses partenaires, elle a également montré que l’esprit de la collaboration internationale était bien vivant. L’Accord de Paris a été signé par un nombre record d’États Membres et est entré en vigueur moins d’un an après sa signature. C’est le même enthousiasme qui a poussé les États Membres à adopter le Programme 2030, véritable appel à la solidarité mondiale.

Depuis plus de 150 ans, les représentants du monde entier se réunissent sur les rives du lac Léman, à Genève, pour relever les défis les plus grands. Au cœur de la Genève internationale, l’Office des Nations Unies à Genève rassemble une combinaison unique d’acteurs et fournit l’appui indispensable au maintien d’un dialogue constructif, à l’émergence d’idées novatrice et à l’action concertée.

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Le chef de l’humanitaire de l’ONU réclame davantage d’argent pour aider le Yémen, le Soudan du Sud et la Somalie

10/03/2017. Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Stephen O’Brien, a déclaré vendredi devant le Conseil de sécurité qu’il fallait davantage d’argent pour financer l’assistance au Yémen, au Soudan du Sud et à la Somalie, trois pays où il vient d’effectuer une visite.

S’agissant du Yémen, M. O’Brien a expliqué qu’il s’agissait de « la plus grave crise humanitaire au monde », où deux tiers de la population – 18,8 millions de personnes – ont besoin d’assistance.

Alors que se poursuivent les combats, les déplacements de civils se multiplient, tandis qu’avec la destruction des infrastructures de santé, les maladies se propagent. M. O’Brien a regretté de constater qu’en dépit de leurs assurances, toutes les parties au conflit refusent de ménager un accès humanitaire et font de l’aide un enjeu politique.

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Henry Laurens: «En Syrie, nous sommes dans une syntaxe très 19e siècle»

20/03/2017 par Luis Lema
Crise humanitaire, ingérence d’acteurs régionaux et internationaux… L’historien français éclaire la situation que traverse actuellement la région. Mais il constate aussi des différences importantes.

Le Moyen-Orient? Un jeu constant «d’ingérences et d’implications» entre acteurs locaux, régionaux et internationaux. Dans son dernier livre, l’historien Henry Laurens, professeur au Collège de France, et auteur de nombreux ouvrages qui font autorité sur cette région, détaille les «crises d’Orient» qui ont parcouru le 19e siècle. Il trace ici des parallèles avec la situation actuelle.

Le Temps: Sommes-nous, face au gouffre syrien, dans la même situation que lors des «crises d’Orient» qu’étudie l’historien?

Henry Laurens: Il y a deux aspects très différents. On a d’abord ici ce que j’appellerais une syntaxe des relations internationales, qui est celle du 19e. C’est-à-dire: désastre humanitaire, pression des opinions publiques, rivalités géopolitiques de différents acteurs, tentatives de solution politique internationale, ouverture de conférences, etc. De ce côté-là, nous sommes bien dans un bon 19e siècle classique, avec une petite teinte 20e puisque au début, il y a eu une tentative d’arabisation de la crise avec l’intervention des Etats arabes, avant de passer à l’internationalisation devant cet échec.

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Angelina Jolie : son discours au Palais des Nations de Genève

15/03/2017 par Sophie Davaris.

Angelina Jolie, envoyée spéciale de l’ONU, lance un appel retentissant pour les réfugiés Syriens.

La venue d’Angelina Jolie a Genève a attiré un millier de personnes ce mercredi au Palais des nations. Beaucoup d’étudiants, mais aussi des retraités et des fans de l’actrice: des personnes de tous les horizons et de toutes les nationalités sont venues écouter ce que la star, envoyée spéciale du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), avait à dire dans l’enceinte onusienne.

Après avoir tenu mardi une conférence à la London School of Economics sur les droits des femmes et les violences qu’elles subissent lors des déplacements de population, l’actrice américano-cambodgienne de 41 ans était l’invitée, à Genève, de la fondation Sergio Vieira de Mello et de l’Institut de hautes études internationales et du développement, afin d’honorer la mémoire de l’ancien haut commissaire, tué dans un attentat à Bagdad en 2003, à l’âge de 55 ans.

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Hubert Védrine: «​La diplomatie est un outil de prévention des risques»

17/03/2017 par Jean-Dominique Merchet
Au travers de sa propre expérience et son analyse des crises (Syrie, Rwanda, Kosovo…), l’ancien ministre des Affaires étrangères réfléchit à la prise de risque par les diplomates

Hubert Védrine a été l’un des plus proches conseillers de François Mitterrand (1981-1995), puis ministre des Affaires étrangères (1997-2002). Auteur de nombreux livres, dont Sauver l’Europe (Lianna Lévi) paru récemment, il est l’un des analystes les plus avisés de la politique étrangère.
Quelles leçons avez-vous tiré de votre expérience diplomatique en matière de prise de risque ?
Depuis l’aube des temps, la diplomatie est un outil de prévention des risques. Il s’agit d’avoir un autre instrument que la guerre pour gérer les menaces, et d’empêcher les conflits. La diplomatie n’est donc pas un exercice consistant à réunir des amis qui partagent les mêmes valeurs, comme certains le croient aujourd’hui. Au contraire, elle a été conçue pour parler à des gens qui croient le contraire de vous, qui vous menacent, qui peut-être voudraient vous éliminer. Même lorsqu’il ne s’agit pas de prévenir un risque de guerre, il s’agit d’obtenir un résultat sans la guerre, sans conflit ou avec le moins de conflit possible. Quand on regarde la séquence historique de Westphalie au XVIIe siècle, c’est-à-dire Richelieu et Mazarin en France, on voit bien que le recours à la force n’était pas exclu, mais ce n’était pas l’objectif numéro un, c’était un moyen pour instituer un rapport de force permettant d’atteindre un objectif politique supérieur. La diplomatie est d’abord un outil de prévention du risque, pas de proclamation des valeurs communes.

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