En avril dernier, lors du tremblement de terre au Népal, l’ONG suisse Medair, basée à Lausanne et spécialisée dans l’aide d’urgence a eu recours à des drones pour mesurer l’étendue des dégâts, savoir quelles étaient les zones nécessitant l’intervention la plus urgente et planifier les distributions pour les endroits dont l’accès avait été bloqué.
«Dans ces situations, les drones sont plus rapides, plus efficaces et plus rentables que les humains», résume Nathalie Fauveau, responsable des relations presse chez Medair.
L’ONG n’en n’est pas à son coup d’essai, elle collabore depuis 2013 avec senseFly, start-up vaudoise aujourd’hui propriété du groupe Parrott.
Les avantages liés à l’utilisation de drones sur des zones sinistrées sont aujourd’hui reconnus par tous les acteurs impliqués. Ces nouveaux outils apportent une aide immédiate, cruciale dans les zones de catastrophes où chaque heure est comptée. En offrant des informations rapidement, voire en temps réel via le streaming, ils assistent les ONG dans leur planification stratégique.
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