Le problème, ce n’est pas la migration, c’est le rythme de l’intégration de ces gens dans nos sociétés. La grande majorité d’entre eux ne rentrera jamais dans leurs pays et si cette intégration ne se fait pas suffisamment rapidement, la frustration va s’installer et ces populations vont devenir un véritable vivier pour les recruteurs du djihad, du terrorisme, de l’extrémisme et de la criminalité.
La migration forcée a toujours été une arme. Mais Bachar el-Assad n’est pas le seul à l’utiliser. L’Etat islamique pousse des populations entières hors de son territoire. Le but, c’est de déstabiliser l’Europe, de créer des dissensions à l’intérieur des pays de l’UE.
La Turquie joue également un rôle important dans cette problématique. Elle ne peut plus supporter le poids de cette migration seule, alors elle met sous pression l’Europe, afin que celle-ci l’aide financièrement à accueillir les réfugiés.
« Le seul moyen de lutter contre l’Etat islamique est d’intervenir avec une grande coalition internationale. Cette intervention doit être politique, économique afin de couper les ressources financières de l’EI et enfin militaire, avec une intervention au sol pour détruire cette armée sponsorisée par des tiers et construite sur les cendres de l’administration et de l’armée de Saddam Hussein. »
Les grandes nations devront laisser de côté leurs intérêts respectifs. Il faudra rapidement penser à l’après-Daech, à la reconstruction de la Syrie et de l’Irak dont les grandes villes principales sont aujourd’hui détruites à plus de 70%. Nous devons apprendre à ne pas seulement gagner les guerres, mais également à gagner la paix !
Lire l’article paru sur le site sept.info
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