Filippo Grandi est arrivé à Genève pour entamer un mandat de cinq ans à la tête du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Contrairement à nombre de ses prédécesseurs, il ne provient pas du milieu politique. Il est particulièrement apprécié au sein du Haut Commissariat pour son expérience dans les secteurs de l’humanitaire et de l’aide aux réfugiés, mais il devra faire preuve d’un talent diplomatique considérable pour mener à bien son rôle de principal solliciteur de fonds et de défenseur des droits des réfugiés à une époque aussi cruciale dans l’histoire de l’agence.
Voici cinq grands défis qui risquent de fort l’occuper pendant les prochains mois :
- Offrir protection et soutien à plus de 60 millions de personnes déplacées de force
- S’attaquer au problème des déplacements prolongés
- Faire davantage avec moins de moyens
- Défendre la protection des réfugiés face à la peur croissante de l’insécurité
- S’attaquer aux causes profondes des déplacements