L’Organisation des Nations Unies a donné le coup d’envoi mardi à une procédure inédite dans son histoire avec des rencontres publiques entre l’Assemblée générale et chaque candidat au poste de Secrétaire général de l’ONU.
« Alors que l’ONU doit faire face à des crises multiples et que l’Organisation doit affronter des questions fondamentales concernant son propre rôle et son fonctionnement, trouver le meilleur candidat possible pour succéder au Secrétaire général Ban Ki-moon est absolument crucial », a-t-il ajouté.
Il y a huit candidats pour remplacer l’actuel Secrétaire général Ban Ki-moon dont le mandat expire le 31 décembre 2016.
Ces rencontres s’étaleront sur trois jours. Chaque candidat a deux heures au cours desquelles il doit faire une présentation orale de sa candidature et répondre à des questions posées par les Etats membres et la société civile.
Les candidats, dont quatre hommes et quatre femmes, sont : M. Srgjan Kerim, de l’ex-République yougoslave de Macédoine, Mme Vesna Pusic, de la Croatie, M. Igor Luksic, du Monténégro, M. Danilo Türk, de la Slovénie, Mme Irina Bokova, de la Bulgarie, Mme Natalia Gherman, de la République de Moldavie, M. Antonio Guterres, du Portugal, et Mme Helen Clark, de la Nouvelle-Zélande.
Trois candidats sont passés devant l’Assemblée générale. Tout d’abord, Igor Luksic, le Vice-Premier ministre et Ministre des affaires étrangères et de l’intégration européenne du Monténégro. Ensuite, Irina Bokova, l’actuelle Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et enfin, Antonio Guterres, qui était récemment encore Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.
Ces dialogues publics informels sont une nouveauté dans le processus de sélection du Secrétaire général, qui doit aboutir à la recommandation d’un candidat par le Conseil de sécurité de l’ONU. Jusqu’à présent, les huit précédents Secrétaires généraux que l’ONU a eus en 70 ans d’existence ont tous été sélectionnés par les 15 membres dans le cadre d’un processus relativement fermé. Les promoteurs de ces dialogues informels espèrent que cet exercice de transparence dans la sélection du prochain Secrétaire général influera sur la recommandation faite par le Conseil.
Article paru sur le site de l’ONU
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