Le conflit syrien, débuté en 2011, a probablement fait 300 000 victimes. Sa durée et sa violence s’expliquent par l’intervention de puissances extérieures qui l’alimentent en armements et en combattants. Les puissances occidentales ont soutenu les opposants à Bachar al Assad, alors qu’elles avaient sous les yeux l’exemple des déstabilisations de l’Irak et de la Lybie.
« On connaît la nature de la rébellion, assure Frédéric Pons. Il n’y a pas d’islamistes modérés ! Les chrétiens qui vivaient dans les zones qu’ils contrôlent connaissent le sort des Serbes au Kosovo. »
Mais alors, qui sont les coupables des malheurs de nos frères chrétiens d’Orient ? Frédéric Pons détaille les niveaux de responsabilité.
Les premiers, sur le terrain, sont bien entendu les mouvements islamistes, Daesh en tête, mais, assure-t-il, les autres mouvances y compris les « rebelles modérés » feraient comme l’État islamique s’ils en avaient les capacités. Ce qui amène au deuxième niveau de responsabilité : l’islam conquérant. Un islam « dont la violence est proportionnée à ses échec vis-à-vis de l’Occident depuis le XIXe siècle ».
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